Rédaction d’articles, et si j’en faisais un métier ?

décembre, 12, 2019
Sylvain

Vous rédigez des articles et de nombreuses entreprises recherchent des rédacteurs. Alors, pourquoi ne pas en faire un métier ?

A quoi correspond le métier de rédacteur ?

Aujourd’hui, même si quelques articles sont publiés au format « papier » (kiosques ou marchands de journaux), l’activité de rédacteur est principalement dirigée vers internet. Comme preuve, toutes les grandes éditions papier existent aussi au format numérique et chaque article est consultable en ligne.

Pour faire de la rédaction son activité professionnelle, il faut posséder certaines qualités : connaître les règles d’orthographe et de grammaire, et savoir respecter la syntaxe. Mais c’est un minimum, car si l’article doit intéresser le lecteur, le sensibiliser et lui apporter des réponses, il faut aussi que le style rédactionnel et la nature de son contenu permettent un référencement optimisé sur les moteurs de recherche : SEA, référencement payant (publicité) ou SEO, référencement naturel.

Rédaction d’articles, créer une société tout en restant salarié !

Si vous avez toutes les qualités nécessaires pour la rédaction d’articles, vous pouvez alors envisager d’en faire un métier.

Si l’objectif de votre projet d’entreprise est la création d’une société, il faut choisir son statut. En tant que futur entrepreneur solo, quatre statuts juridiques sont possibles : EURL (Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée, auto-entrepreneur (micro-entrepreneur), EI (Entreprise Individuelle) et SASU (Société à Actions Simplifiée Unipersonnelle).

Le seul statut juridique qui permette d’être rédacteur indépendant tout en restant salarié est celui de la SASU (SAS à actionnaire unique). En étant actionnaire unique, le futur entrepreneur est aussi président et salarié de la Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle.

Avec son statut de salarié, le président de la SASU bénéficie du régime général de la Sécurité Sociale et d’une couverture sociale plus étendue que celle d’un travailleur indépendant soumis à la Sécurité Sociale des Indépendants. Il peut également envisager de meilleures perspectives financières au moment de la retraite. Par ailleurs, le président de la SASU ne verse aucune cotisation sociale s’il ne touche aucun salaire alors que l’associé majoritaire d’une EURL en paie, quels que soient ses gains.

Le statut juridique de SASU, encore quelques avantages supplémentaires !

La SASU est un statut juridique intéressant, que les futurs entrepreneurs choisissent parce qu’il présente également d’autres d’avantages.

  • Depuis la Loi de Modernisation de l’Economie (LME) en 2008, il n’y a plus de capital social minimum imposé lors de la création d’une SASU et les apports en industrie sont acceptés (expérience, savoir-faire, technicité, etc.) ; deux aspects importants lorsqu’on est seul à créer son entreprise.
  • Lors de la création de la SASU, le futur entrepreneur protège son patrimoine. Celui-ci est séparé de celui de la société et sa responsabilité n’est engagée qu’à hauteur de ses apports.
  • La rédaction des statuts sociaux est plus « souple » pour la SASU que pour l’EURL (équivalent de la SARL à un seul associé). Ainsi, l’organisation de départ n’est pas aussi figée que pour un autre statut juridique.

Attention : les statuts doivent indiquer si le capital social de la société est fixe ou variable.

  • Sans tenir compte de l’imposition sur le revenu, la différence du montant des prélèvements sociaux sur les dividendes entre EURL et SASU est encore à l’avantage de cette dernière.

EURL : la partie des dividendes versés au gérant associé unique et supérieure à 10% de la somme « capital social + prime d’émission + sommes versées en compte courant d’associé » est soumise aux contributions sociales.

SASU : quel que soit le montant des dividendes perçus par le président, les prélèvements sociaux sont au taux de 15%.

  • La nomination d’un commissaire aux comptes n’est pas obligatoire si aucun apport ne dépasse 30 000 euros.

Maintenant que le statut juridique est entériné par le futur entrepreneur, il faut qu’il ouvre un compte dans un établissement bancaire avant de finaliser la création de son entreprise.

Faire le bon choix en termes d’établissement bancaire

La banque doit être sélectionnée sur ses capacités à fournir produits et services en adéquation avec les obligations de fonctionnement de la SASU.

Les banques traditionnelles ne répondent plus totalement aux attentes de leurs clients. Particuliers comme professionnels réalisent un maximum de transactions sans se déplacer et les conseillers ont moins d’impact car les clients trouvent les renseignements sur internet. Mais surtout, les professionnels souhaitent que leur argent soit gérer par des banques professionnelles dont le business est uniquement orienté vers une clientèle de sociétés, d’entreprises, de freelances et d’indépendants.

Qonto appartient à ce type d’établissement bancaire réservé aux entrepreneurs exerçant en sociétés ou autres. Sur son site, elle prodigue de précieux conseils sur la création d’entreprise et présente de façon totalement transparente ses tarifs associés à un panel de services plus ou moins conséquents en fonction du prix de l’abonnement.

Toutes les transactions sont dématérialisées et mieux encore, la gestion intégrale du compte est numérique. La banque et le professionnel vivent une relation équilibrée, ce dernier gagnant en sérénité et en aisance au niveau comptable.

Le rédacteur, président de la SASU peut déposer le capital social de la SASU sur le compte de sa société à la néobanque Qonto en étant persuadé que ses fonds seront gérés au mieux et que les formalités obligatoires seront respectées : l’avis de dépôt est transmis au futur entrepreneur au maximum dans les 4 jours ouvrés et l’argent est débloqué à réception du Kbis de la SASU, validant l’immatriculation officielle de votre société.

Le fonctionnement du compte est très simple via les produits et services mis en place par Qonto. C’est ainsi que le président de la SASU a une visibilité totale et instantanée sur l’état de son compte bancaire et sur les transactions effectuées, en cours ou à venir. Il est en possession d’une carte bancaire, physique ou virtuelle, il peut classer les transactions du compte grâce à un « étiquetage » personnalisé par catégories, etc.

Vous avez maintenant en main toutes les clés nécessaires pour transformer la rédaction d’articles en métier !

Picture: courtesy of Abby Blank