Les EDPM, c’est quoi ?
Les EDPM (Engins de Déplacement Personnel Motorisés) sont peu volumineux, ils se transportent à la main ou sur le dos (bandoulière), facilitant l’intermodalité lorsque par exemple, le conducteur de l’EDPM passe de sa trottinette électrique au métro ou au bus.
Le temps de déplacement est optimisé et le mode de propulsion électrique est bénéfique à notre planète puisque le bilan carbone d’un EDPM, soit environ 22 g/CO2e par déplacement et par kilomètre parcouru est nettement inférieur à celui du passager d’une voiture dans les mêmes circonstances, soit environ 278 g/CO2e.
Les EDPM, c’est quoi ?
Un EDPM, Engin de Déplacement Personnel Motorisé, appartient à une nouvelle classification de véhicules, autres que les VTM, Véhicules Terrestres à Moteur et que le VAE (Vélo à Assistance Électrique).
Ainsi les trottinettes et les gyropodes électriques bénéficient d’un statut différent de celui des voitures, des motos et des scooters, y compris pour l’assurance où pour les EDPM, l’assurance responsabilité civile est suffisante.
La circulation des EDPM est autorisée sur les pistes cyclables et sur les routes dont la vitesse est limitée à 50 km/h en l’absence de celles-ci.
Les EDPM, quelles sont leurs caractéristiques ?
Dans leur majorité, les EDPM (Engins de Déplacement Personnel Motorisés) sont des engins (véhicules) dont les critères d’identification sont les suivants :
- l’absence de place assise, en règle générale, le conducteur est debout ; pour autant, l’engin peut posséder une selle s’il est doté d’un stabilisateur gyroscopique,
Note, le dispositif de stabilisation gyroscopique se signale par la présence d’un volant d’inertie tournant sur un axe à des vitesses très élevées (jusqu’à 9 000 tours/minute),
- un moteur non thermique ou une assistance non thermique,
- une vitesse maximale par construction supérieure à 6 km/h, sans dépasser 25 km/h,
- l’absence de matériel pour le transport de marchandises.
Attention, le manquement à ces obligations implique que des sanctions soient applicables sous la forme d’une amende d’un montant compris entre 35 euros pour le transport d’un passager et 135 euros pour avoir débridé son engin.
Les EDPM, quid du port du casque ?
En France et depuis octobre 2019, la circulation des EDPM (Engins de Déplacement Personnel Motorisés) est définie dans le Code de la Route, à l’alinéa 6.15 de l’article 311-1 de ce même code. Pourtant, même si l’ensemble de ces règles assurent la sécurité du conducteur des EDPM et de son entourage, aucune n’aborde le port du casque, laissant la responsabilité du choix au conducteur de l’engin.
Devant le nombre d’accidents de circulation des trottinettes électriques impliquant généralement des dommages corporels chez les piétons comme les conducteurs, il serait bon que le port du casque devienne obligatoire !