Formation référencement web (2/?)

Voici la suite de mes réflexions sur la forme idéale que dois prendre une formation en référencement web, ou du moins une formation qui permettrait de travailler dans le domaine du référencement/marketing internet voire de l’édition de sites web. La dernière fois, je vous ai promis de parler du choix entre apprentissage et formation initiale, mais aussi du choix du niveau. Je vous l’ai promis, donc je m’exécute.

Apprentissage ou formation classique ?
La première chose à remarquer, c’est que je ne parle pas de la formation continue, ce qui parait raisonnable puisque formation continue rime souvent avec professionnel déjà en poste et que je me focalise ici sur des formations qui permettraient l’accès au métier.

L’avantage de la formation classique est qu’il n’y a aucune coupure dans le processus pédagogique (hormis les vacances) et aucune diversion (genre un contrat important qui tombe dans une période de rush). Cela permet d’avoir une réelle progression pédagogique, avec une mémorisation relativement optimale des éléments vus en cours par les étudiants. En revanche, cet avantage peut devenir un inconvénient, en particulier dans le monde du référencement où une technologie devient rapidement obsolète et ne se comprend de toute façon réellement qu’à l’aune de la mise en place en vraie situation.
Par ailleurs, dans le cadre d’un domaine pluridisciplinaire, la progression pédagogique est loin pour moi d’être évidente. Il s’agit plutôt (mais j’en parlerai lorsque j’aborderai le contenu d’une formation référencement web) de voir une multitude de domaines dans lequel il faut un niveau raisonnable mais loin de l’expertise absolue (nul besoin d’être graphiste ou codeur, savoir faire une modification sous Photoshop ou mettre en place un script tout fait est souvent suffisant). Dans cette optique, il apparaît que le principal avantage de la formation classique n’en soit pas vraiment un.

Par ailleurs, l’apprentissage a deux avantages principaux : la confrontation progressive au métier dans son intégralité : le cœur de métier, mais aussi la relation client, la partie juridique etc. Souvent le défaut de l’apprentissage est que les élèves ont la tête dans le guidon constamment et ne peuvent se consacrer aux fondamentaux (les matières les plus théoriques comme les maths, la physique etc.). Mais cette écueil peux être éviter très simplement en recrutant à un niveau suffisant pour que l’acquisition des fondamentaux soit déjà faite avant la formation. Le deuxième avantage est souvent celui vu comme le premier par les élèves : l’argent. Un apprenti c’est un salarié avec un salaire certes plus bas, mais avec un salaire tout de même. Et ça, ça n’est pas négligeable, d’autant plus que cela permet de mettre en place la formation en complément d’un cycle d’études classiques (les élèves sont payés donc ne sont pas au taquet car pressé d’aller bosser après 5 ans d’études).

Bref, vous l’aurez compris, dans le cadre d’une formation de référencement web, je suis plutôt en faveur du mécanisme d’apprentissage (pour d’autres domaines mon avis serait probablement différent).