Singularité, posthumanité et ta soeur
L’été est souvent propice à la réflexion et à la lecture : romans, essais et rattrapage de la presse magazine parue dans les 6 derniers mois… C’est en lisant le supplément d’été du Courrier International que je me suis dit qu’il fallait que je me fouette enfin pour écrire sur le concept de singularité (ce supplément parle du « futur »). Au final, au fur et à mesure que j’ai écrit mes idées sur le sujet, je me suis rendu compte qu’il y aurait une série de billets plutôt qu’un seul. Voici en vrac les points que j’aborderais dans cette série.
Qu’est ce que la singularité ? très basiquement il s’agit d’une techno-croyance (et voilà, vous connaissez déja mon point de vue) qui assure que (merci Wikipédia) :
à partir d’un point hypothétique de son évolution technologique, la civilisation humaine connaîtra une croissance technologique d’un ordre supérieur. Pour beaucoup, il est question d’intelligence artificielle quelle que soit la méthode pour la créer. Au-delà de ce point, le progrès ne serait plus l’œuvre que d’Intelligences artificielles, elles-mêmes en constante progression. Il induit des changements tels sur la société humaine que l’Homme d’avant la Singularité ne peut ni les appréhender ni les prédire de manière fiable.
Le grand promoteur de cette théorie est Raymond Kurzweil, un esprit brillant, ayant inventé de nombreuses choses liées au traitement du signal, et qui semble obnubilé par l’idée de ne pas mourir. je parlerais de R. Kurzweil et des promoteurs et détracteurs de la singularité dans un billet.
L’idée clé de R. Kurzweil est basée sur la création d’une intelligence artificielle, qui une fois effective, créera de nouvelles IA encore plus intelligentes, etc. faisant partir une spirale de croissance plus qu’exponentielle (la fameuse singularité). Je parlerais dans un billet des limites que je vois à la croissance exponentielle, notamment pour des raisons de complexité algorithmique (faiblesses du modèles actuelle qui rend problématique le bootstrap du processus), puis ensuite les limites purement physique au processus.
Dans la lancée, j’aborderais également le concept de transhumanité (les humains améliorés), de posthumanité (les plus qu’humains) et les notions associées de continuité de la conscience, de l’espèce et je parlerais de la communauté de la singularité, qui visiblement manquent de biologistes et est beaucoup trop noyautée par des ingénieurs et informaticiens.
Enfin, à un moment donné, il faudra bien parler de totalitarisme et de paternaliste élitiste, car au final, c’est ce qui se cache derrière tout cela.